L’histoire derrière SuperHote

L’immobilier : première aventure, premières galères

En parallèle de mon travail chez IBM, j’ai commencé à m’intéresser à l’immobilier, notamment à la location courte durée.

Je voyais autour de moi des gens réussir dans ce domaine et gagner en liberté.

Je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? ».

J’ai passé des soirées entières sur les sites d’annonces, j’ai visité des dizaines d’appartements.

Finalement, j’ai sauté le pas : j’ai acheté mon premier appartement.

Un modeste deux-pièces au 5ème étage sans ascenseur.

Pas l’affaire du siècle, loin de là, mais il était à moi.

Ce premier achat a été tout un périple : j’ai essuyé plusieurs refus de prêt de la part des banques – mon dossier ne les rassurait pas – jusqu’à ce qu’enfin une banque me fasse confiance.

Je croyais que le plus dur était derrière moi.

En réalité, mes galères ne faisaient que commencer.

Ma toute première réservation de locataire a viré au cauchemar.L’appartement n’était pas tout à fait prêt : la peinture venait à peine de sécher (j’avais fini les travaux à la hâte la veille au soir), et pour attirer des réservations rapidement, j’avais utilisé de belles photos… qui ne reflétaient plus la réalité après les travaux bâclés.

En entrant dans les lieux, mes premiers voyageurs ont vite déchanté.L’endroit n’était pas exactement celui qu’ils avaient vu en ligne… 😅

La panique m’a envahi.

Pour rattraper le coup, je me suis improvisé chauffeur privé et guide touristique.

J’ai emmené mes clients visiter la ville, je les ai conduits où ils voulaient, j’ai tout fait pour qu’ils oublient les défauts de l’appartement.

J’ai passé la journée à colmater les brèches, au sens propre comme au figuré.Chez moi, c’était la course permanente.

Et puis ça s’est enchainé très vite.
Mon salon s’était transformé en laverie géante : des draps et des serviettes séchaient sur chaque centimètre disponible, des piles de linge encombraient le canapé.

Chaque week-end était accaparé par les allers-retours pour nettoyer l’appartement, accueillir de nouveaux voyageurs, régler les petits problèmes à toute heure.

Mes proches ne comprenaient pas ce que je fabriquais.

J’arrivais en retard aux repas de famille, l’esprit préoccupé, voire je les manquais complètement à cause d’une urgence avec un locataire.

Et je ne parle pas des weekends, car il n’y avait plus de weekends…

J’ai vécu toutes les galères imaginables de la location courte durée.

Les clés perdues, les canalisations bouchées le dimanche matin, les réservations annulées à la dernière minute, les voyageurs qui font la fête et la mamie du dessous qui t’appelle en pleurant (pour finalement appeler la police…).

Chaque jour apportait son lot de stress et de complications.

À plusieurs reprises, je me suis demandé si j’allais tout envoyer balader.

Pourquoi m’infliger tout ça alors que j’avais un job stable ?
La réponse ? La liberté.

Je sentais que si je parvenais à dompter cette vie de fou, j’en récolterais les fruits.

Il me fallait juste une meilleure organisation, des outils plus performants…en somme, une méthode.